Beschreibung
Souvent jugée sectaire et dogmatique, la production culturelle communiste de l’immédiat après-guerre et de la guerre froide n’a que rarement suscité des analyses approfondies, particulièrement dans le contexte belge qu’interroge ce livre. Proposant pour la première fois une analyse systématique de la critique littéraire dans les journaux communistes de l’époque (1944-1956), Laurence van Nuijs examine la conception de la littérature qui s’y développe au quotidien. Sur la base d’une méthodologie sociocritique, elle offre une lecture détaillée du discours en question, dont elle souligne la dimension collective, sans en ignorer les variantes individuelles. Son étude mobilise les concepts de
, de
et d’
, qui permettent de rendre compte de la tension entre autonomie et hétéronomie en littérature, mais aussi de comparer, dans une perspective « nationale », l’organe francophone
et l’organe flamand
. L’ouvrage comble ainsi une importante lacune dans les recherches littéraires et historiques, et met en lumière les possibilités herméneutiques d’une analyse discursive en contexte.
Autorenportrait
Laurence van Nuijs est docteur en Langues et littératures romanes de la KU Leuven et chargée de recherches du Fonds de la Recherche Scientifique - Flandre (FWO). Ses travaux portent sur les rapports entre presse et littérature au XXe siècle. Elle est secrétaire de rédaction de la revue multilingue
-
et membre du comité de direction de la revue
en sociologie de la littérature.
Rezension
« [U]n travail important, minutieux et bien écrit. » (Björn-Olav Dozo, Les Lettres Romanes 68.1-2, 2014)
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Inhalt
Contenu : Analyse discursive de la critique littéraire communiste – Définition d’une littérature « nationale » en Belgique francophone et néerlandophone – Comparaison des rubriques culturelles du
et du